Il y a une semaine, la ministre française de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, pointait «l’islamo-gauchisme» qui «gangrène» selon elle la société. Au-delà de la vaine polémique, de quels maux l’expression – et les réactions qu’elle suscite – est-elle le symptôme? Deux regards sur la question
Face au sentiment de «confusion cognitive» et à l’émotion liée à la pandémie, une radicalisation des points de vue s’opère, notent des observateurs. Et ce, pour une raison simple: l’être humain a besoin d’explications univoques et peine parfois à accepter la complexité
Hier encore, la journaliste française était présentée comme une activiste antiraciste «radicale», une machine à clashs dont les positions caricaturées offraient au web une source inespérée de polémiques. Aujourd’hui, elle est écoutée partout. Mais ne fait pas l'unanimité
ÉDITORIAL. Les signaux de détresse des jeunes se multiplient: cette pandémie les prive de leur présent, dissout leurs liens sociaux, enlève du sens à leurs études. C’est ce qui ressort d’une vaste analyse menée par l’Université de Lausanne
Une vaste recherche courant de juin 2020 au printemps 2022 a été lancée pour analyser les troubles de l’émotion et de l’interaction liés à la pandémie en Suisse. Premières réponses après un an d’investigation avec la professeure Laurence Kaufmann
Sociologue des sciences, philosophe, anthropologue, Bruno Latour est décédé ce week-end. En février, il avait accordé l'une de ses dernières grandes interviews au «Temps»
La situation était inédite et plutôt anxiogène. Quel fut l’impact des premiers mois de pandémie et de semi-confinement sur la consommation tabagique des Suisses? Une enquête menée sur 2000 personnes apporte des éléments de réponse
Donald Trump est-il condamné à crier dans le vide, privé de ses mégaphones préférés par YouTube, Facebook et Twitter? Qui décide de la taille de cette chambre d’écho, et qu’est-ce que cela dit du débat public, en ligne comme hors ligne, en 2021?
Leur histoire a commencé comme un roman: archéologue fribourgeoise, Marie rencontre son futur mari sous le soleil de Rome. Nœud du récit: elle a 25 ans... lui 52. Peu à peu, des liens se tissent. Mais comment construire une relation sur ce fossé de générations? Dans ce dernier épisode de la saison 3, Marie, 59 ans aujourd'hui, raconte un amour qui certes a un âge - et malgré tout, dure toujours.
Par Sylvia RevelloCélia HéronMarie-Pierre GenecandMarie-Amaëlle TouréChams Iaz
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Aider son prochain, la formule ne vaut pas qu’à Noël. Qu’ils soient retraités, requérant d’asile, étudiant, père ou mère de famille, des Romands s’engagent bénévolement tout au long de l’année. Portraits
Il y a des coming-outs plus simples que d'autres. Michèle, enseignante romande âgée aujourd'hui de cinquante-trois ans, a passé 13 ans avec un homme, avec lequel elle a eu deux filles. Après un divorce et un long cheminement personnel, c'est une jeune femme qui a réenchanté son monde, et pas n'importe laquelle: une de ses anciennes élèves. Vertige de l'amour. Elle est devenue, depuis, sa concubine.
La sortie aurait dû être rapide - histoire d'acheter du pain. Mais dans un rond-point, Louka perd le contrôle de sa moto. Le Lausannois a 20 ans lorsqu'il perd l'usage de ses jambes. Il lui faut alors apprendre à vivre avec la paraplégie: maîtriser les gestes, accepter les regards, réapprivoiser sa sexualité aussi. Mais pas de quoi freiner cet esprit sportif et furieusement optimiste.
Banquier et athée: David a tout du cartésien lorsqu'il découvre, un peu par hasard, le magnétisme dans ses mains. Petit à petit, ce Genevois de 33 ans explore son don, soignant des inconnu(e)s à distance jusqu'à devenir ce qu'on appelle un «faiseur de secret». Une pratique bénévole et gratifiante, mais pas toujours simple à concilier avec le scepticisme des uns et la peur des autres.
Gestes déplacés, propos salaces, utilisation de fausses identités sur les réseaux sociaux: de nombreux témoignages font état de dysfonctionnements au sein de la RTS. Parmi les figures épinglées, l’ancien présentateur phare Darius Rochebin
Ce genre de choses n'arrive qu'aux autres - jusqu'à ce que l'imprévisible se produise. Pour Nelly c'est un anévrisme. Entre deux missions humanitaires, cette infirmière se retrouve sans contrat, sans droit au chômage: dans la précarité. Elle raconte les sacrifices, les préjugés, l'humiliation. Mais aussi le précieux soutien de ses proches
«Le Temps» lance «Vivement lundi!», un podcast qui répondra aux questions que vous vous posez autour du travail. Avec l’aide de coachs, psychologues et autres experts. Un titre positif pour un format axé sur des solutions
Boulimie et anorexie ne sont faciles à aborder pour personne. Mais le silence pèse peut-être plus lourd encore sur les hommes. Dans ce 53ème épisode de «Brise Glace», Christian raconte ses idéaux de beauté, ses stratagèmes pour éviter les contrôles, et les soins qui l'ont sauvé
On l'a appelé «Bol de riz» ou «Jackie Chan». On lui a dit: «Vous les bridés, vous êtes travailleurs». On lui a demandé de réparer des ordinateurs. Né à Genève d'une mère indonésienne et d'un père vietnamien, Yan raconte le «bon racisme» visant la communauté asiatique: des clichés collants, latents. Et une occasionnelle hostilité encore exacerbée par la pandémie. Qu'il a décidé de ne plus tolérer
L’écrivaine maintes fois primée Léonora Miano sort le 30 octobre «Afropea», une «méditation politique» portant sur «une utopie post-occidentale et post-raciste» aux Editions Grasset. Elle répond aux questions du «Temps»
Grégory, la quarantaine, a fondu d'amour pour son premier enfant. Après quelques mois à temps partiel et la naissance du deuxième, il a choisi de devenir père au foyer. Au micro de Brise Glace, il raconte son expérience, les grandes joies, mais aussi les clichés dans le regard des autres
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