Par Mathilde FarineMichel GuillaumeSébastien Ruche
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Plongée dans les coulisses du rachat de Credit Suisse par UBS, annoncé dimanche passé après des jours et des nuits d’injonctions et de tractations entre le Conseil fédéral, la Banque nationale et les deux banques concernées
Les CDS, ces outils qui servent à se couvrir contre le risque de défaut d’une dette, sont vus comme un accélérateur de la chute de la banque. Ils avaient déjà joué un rôle lors de la crise de l’euro
La Banque nationale suisse a relevé ses taux de 0,5 point de pourcentage pour lutter contre l’inflation. Mais l’attention s’est surtout portée sur les conditions du sauvetage de Credit Suisse
Les principaux dirigeants d’UBS resteront en place après l’acquisition de Credit Suisse. Portrait de ces personnes sur qui reposera le succès de l’opération
Le bilan de la nouvelle UBS, après l’intégration de Credit Suisse, représentera deux fois le PIB du pays. En cas de difficultés, une telle entité pourrait-elle être sauvée à nouveau? Les avis sont partagés. Une réflexion sur la taille de la finance semble nécessaire
De Brady Dougan à Urs Rohner, en passant par Antonio Horta-Osorio et Tidjane Thiam, la plupart des directeurs et présidents passés de la banque ont retrouvé d’autres activités
Le sauvetage de Credit Suisse aura des conséquences négatives pour l’emploi, les actionnaires et peut-être pour le contribuable. Pour UBS et la concurrence internationale, l’opération annoncée dimanche soir est en revanche plus positive
Après avoir longtemps sous-estimé l'acuité de la crise chez Credit Suisse, le Conseil fédéral recourt au droit d'urgence pour faciliter la reprise de la banque par UBS pour un montant de 3 milliards
COMMENTAIRE. Un rachat de la deuxième banque suisse par UBS serait l’option préférée des régulateurs pour stabiliser le système bancaire suisse. Il représente pourtant la pire option
Après l’aide de la BNS, la banque s’est stabilisée. Sa restructuration pourra-t-elle être menée à bien? Ou faut-il envisager un démembrement ou une injection de capital?
L’institution demande des garanties en échange des 50 milliards de francs qu’elle fournit à la banque. A priori, ce n’est donc pas l’argent du contribuable qui est utilisé
Par Sébastien RucheMathilde FarinePhilippe Boeglin
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La deuxième banque suisse, qui va demander un prêt de 50 milliards de francs à la BNS, a encore trébuché en bourse mercredi, après que son actionnaire majoritaire, Saudi National Bank, a refusé de lui porter secours. Peut-elle faire faillite? Faut-il retirer son argent? Que fait la Berne fédérale?
ÉDITORIAL. Alors que la deuxième banque du pays s’enfonce dans la crise, les politiques sont absents de la discussion. Un soutien de la BNS est aussi nécessaire. Les déposants s’inquiètent pourtant
Le titre perdait encore jusqu'à 30% mercredi, tombant pour la première fois en dessous de 2 francs. L’actionnaire le plus important ne veut pas davantage soutenir la banque
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