La banque dit vouloir «minutieusement évaluer le verdict de la Cour d’appel». Cette dernière l’a condamnée il y a une semaine, tout en réduisant drastiquement son amende à 3,75 millions d'euros.
Président de l’entité américaine de la banque, c’est lui qui a été l’un des importants promoteurs des fonds liés à Greensill, la société qui a fait faillite en février. Cela lui avait déjà valu d’être écarté d’une autre fonction, celle de responsable de la gestion d’actifs
La Banque nationale suisse garde ses taux inchangés et se dit toujours prête à intervenir pour freiner l'appréciation du franc. Ce dernier reste sa préoccupation principale, contrairement aux autres banques centrales aux prises avec une flambée des prix
Ce ne sont pas les banques suisses – comme UBS ce lundi –, mais les américaines qui détiennent les records. Les autorités de ce pays sont d’ailleurs les plus dures en matière de punitions financières
En ne respectant pas sa quarantaine de retour d’un pays à risque, le président de la banque a rendu sa tâche encore plus délicate en hypothéquant sa crédibilité. D’autant que cette crise est aussi révélatrice des tensions internes, autre frein au changement
La sortie trop rapide de sa quarantaine par Antonio Horta-Osorio suscite l’émoi. Des voix s’élèvent déjà pour qu’il démissionne. C’est exagéré, estime un expert de la gouvernance contacté par «Le Temps»
Proposé comme président, l’Irlandais qui a passé trente ans à Morgan Stanley hérite d’une banque dans un état complètement différent d’il y a dix ans, lorsque son prédécesseur, Axel Weber, accédait au même poste
ÉDITORIAL. Le choix d’un Irlandais pour présider UBS, dont le directeur général est Hollandais, a suscité des critiques. Qui ne sont pas vraiment fondées, mais qui posent la question du vivier de hauts responsables dans le pays
La nomination est une surprise. Colm Kelleher prendra la suite d’Axel Weber, qui atteignait la limite de fonction. Lukas Gähwiler deviendra vice-président chargé du lobbying
C’est le lieu de la plupart des accidents, mais aussi la source de profits parfois immenses: la banque d’affaires reste le nœud du problème pour Credit Suisse. Sa nouvelle stratégie impliquera une réduction de ces activités. Cela suffira-t-il?
Son sauvetage par l’Etat en 2008 a obligé UBS à se remettre en question et à changer. Credit Suisse, renfloué par des fonds privés, ne s’est pas livré à la même introspection et a maintenu au pouvoir les mêmes personnes
Le sixième épisode de notre enquête s’intéresse à la transformation, commencée à la fin des années 1980, et qui aura des conséquences majeures, comme de faire perdre la vue d’ensemble de la banque. Ou d’attirer l’attention sur les avoirs qui ont échappé aux fiscs des autres pays
Le cinquième épisode de notre enquête s’ouvre en 1972, alors que Rainer Gut reçoit la mission d’internationaliser la banque. Celui qui restera près de trois décennies au pouvoir commence par Wall Street. Pour beaucoup, c’est là que la culture sera pervertie. En cause: les bonus astronomiques
Le quatrième épisode de notre enquête se penche sur la tendance du management de Credit Suisse à mettre la faute sur des collaborateurs qui ne respectaient pas les règles internes. Alors que les affaires se sont multipliées, l’explication ne convainc plus: c’est davantage la culture d’entreprise qui est en cause
Prêts secrets au Mozambique, filatures à Zurich, affaire Archegos à New York: le troisième épisode de notre grande enquête se penche sur le rythme toujours plus rapide des scandales impliquant la banque, posant de sérieuses questions sur sa gestion des risques
Le deuxième épisode de notre enquête sur Credit Suisse remonte aux origines de la banque, au milieu du XIXe siècle. Inquiet du retard économique de la Suisse, l’entrepreneur Alfred Escher fonde le Schweizerische Kreditanstalt, qui financera notamment le tunnel du Gothard et plusieurs fleurons de l’économie suisse
La grande enquête du «Temps» sur la perte de contrôle de Credit Suisse commence avec Bill Hwang, financier américain d’origine coréenne, un partenaire auquel la banque tient tellement qu’elle va ignorer les signaux d’alerte. La facture sera salée. Le fiasco du hedge fund Archegos en mars 2021 coûtera 5 milliards à l’établissement
Tant attendue, la nouvelle stratégie dévoilée jeudi n’a pas été une surprise. Elle impliquera une réorganisation proche de celle d’avant 2015, une réduction de la banque d’affaires et une plus grande concentration sur la gestion de fortune. Les investisseurs n’ont pas été convaincus
Mêlée à plusieurs scandales, la banque avait promis un changement de cap à partir de cet automne. La division où a eu lieu le fiasco Archegos va être fermée. Les résultats au troisième trimestre ont été affectés par les amendes liés à l'affaire du Mozambique.
La plus grande banque suisse a publié des résultats supérieurs aux prévisions au troisième trimestre. Le cours de l’action en hausse de 30%, contre un recul de 14% pour sa rivale, reflète cette évolution
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