Après la cargaison de trois tonnes du mois de mai, quelque 280 kilos d’or d’origine russe sont arrivés en Suisse le mois dernier. Seules quelques personnes savent quels sont les protagonistes de la volumineuse première livraison. Ce qui montre à quel point les contrôles sont lacunaires en Suisse, estime une ONG
ÉPISODE 3. La transition énergétique a eu lieu. Mais l’extraction de métaux pour subvenir aux besoins de l’économie, friande en équipements électroniques et magnétiques, pollue autant que les hydrocarbures d’antan. Et les inégalités entre riches et pauvres se sont encore creusées en 2050, rapporte notre chroniqueur futuriste
Les sanctions sur le pétrole russe obligent des firmes suisses à se réinventer, en particulier Litasco, la branche de négoce du groupe coté Lukoil, basé à Moscou. Des petites entreprises partent pour Dubaï ou Istanbul mais l’exode devrait être marginal. Explications
Les centrales à bois produisant de la chaleur et des électrons commencent à voir le jour en Suisse. Cette ressource largement locale et renouvelable dispose d’atouts sous-exploités dans la transition énergétique. Reportage à Charmey
Le groupe vaudois Gaznat a planché il y a dix ans sur un projet gazier au bout du Léman, qui n’avait pas été accepté. Les autorités, vu les menaces sur l’approvisionnement en gaz, lui auraient demandé de rouvrir le dossier, selon son président Philippe Petitpierre
Le groupe zougois a payé 1 milliard de dollars outre-Atlantique pour clore des procédures de pots-de-vin et négocie un accord au Royaume-Uni. Une surveillance accrue est demandée alors que d’autres instructions, notamment en Suisse, sont en cours. Glencore s’attend à payer des amendes restreintes par rapport à ses bénéfices
Un circuit gazier européen veut s’étendre sur sol helvétique. Ses exploitants proposent de capter les émissions de CO2 de sites industriels pour créer de l’hydrogène et du méthane. Sa technologie, qui permettrait de stocker l’énergie sans dénaturer le paysage, suscite autant d’intérêt que de questions
Les autorités ukrainiennes ont confisqué les actifs de la chaîne de stations-services Glusco, rapporte le site Gotham City. Celle-ci serait détenue par une société genevoise proche du géant russe Rosneft
Un colloque réunit cette semaine des négociants suisses, actifs en mer Noire, et des politiques ukrainiens, sur fond de crise alimentaire mondiale. Kiev cherche des solutions pour exporter, par rail, ses denrées agricoles
Un pétrolier cherche en vain à écouler au nord de l’Europe une cargaison chargée en avril dans le port russe de Primorsk. Elle appartient au négociant genevois Gunvor
La guerre en Ukraine a poussé le continent à importer des quantités records de méthane auprès d’autres fournisseurs que la Russie. Il arrive toujours plus à l’état liquide et des Etats-Unis. De nouveaux terminaux doivent accélérer cette tendance
L’installation a été inaugurée à Dietikon vendredi. Elle produit de l’hydrogène puis du méthane à partir d’électricité, de CO2 et de déchets verts d’usines de son voisinage. Un exemple scientifique qui doit encore faire ses preuves financièrement
L’Indonésie, principal exportateur d’huile de palme, a suspendu ses exportations. Une décision qui nourrit la flambée des cours des denrées alimentaires, en forte hausse à la suite de la guerre en Ukraine. La Suisse n'est pas épargnée
Avec la suspension des livraisons de gaz russe en Pologne et en Bulgarie, les crispations entre les deux puissances ont atteint un pic. Jusqu'à présent, les conflits géopolitiques, de la guerre froide à l’annexion de la Crimée, n’ont jamais stoppé le commerce de méthane entre les deux entités. Bien au contraire
Les prix des matières premières flambent au gré de la guerre en Ukraine et des sanctions contre la Russie. Les traders, nombreux en Suisse, craignent que les banques, leurs partenaires indispensables, s’en effraient et se retirent du marché. Autrement dit, l’approvisionnement en énergie est aussi menacé sur le plan financier
Vladimir Poutine veut obliger les pays «inamicaux» envers la Russie, dont la Suisse, à payer leur gaz russe en roubles, les poussant à utiliser des institutions financières russes sous sanction. Réactions contrastées dans le continent
Vitol, Mercuria, Glencore ou Trafigura ont su tirer parti de la volatilité des marchés et de la flambée de l’énergie durant la pandémie. Leur bénéfice a atteint des sommets
Les grands négociants, de Genève à Zoug, continuent d’écouler des hydrocarbures de Russie. Trafigura dit honorer des contrats à long terme, tout comme Vitol, qui fait transiter du brut kazakh par la Russie. Les volumes ne faibliraient pas
Un tiers des exportations mondiales de grains venaient de mer Noire avant la guerre en Ukraine. Les négociants, concentrés sur l’Arc lémanique, cherchent d’autres fournisseurs pour les marchés africains et du Moyen-Orient notamment, quand ils ne se font pas doubler par des concurrents à Dubaï ou à Singapour
Trois des quatre réacteurs nucléaires en activité en Suisse se fournissent en combustibles issus d’uranium russe. Or les appels au boycott des produits atomiques de ce pays se précisent, et Moscou menace même de stopper leurs exportations
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