Le spécialiste zurichois de captage de CO2 dans l’atmosphère a levé 600 millions de francs pour accroître son activité dans le monde. La plupart des scénarios visant à contenir le réchauffement climatique tablent sur des solutions telles que celle de Climeworks
Vladimir Poutine veut obliger les pays «inamicaux» envers la Russie, dont la Suisse, à payer leur gaz russe en roubles, les poussant à utiliser des institutions financières russes sous sanction. Réactions contrastées dans le continent
Vitol, Mercuria, Glencore ou Trafigura ont su tirer parti de la volatilité des marchés et de la flambée de l’énergie durant la pandémie. Leur bénéfice a atteint des sommets
Les grands négociants, de Genève à Zoug, continuent d’écouler des hydrocarbures de Russie. Trafigura dit honorer des contrats à long terme, tout comme Vitol, qui fait transiter du brut kazakh par la Russie. Les volumes ne faibliraient pas
Des pizzas de la marque italienne de Nestlé contaminées par la bactérie «Escherichia coli» sont à l’origine d’insuffisance rénale chez des enfants en France. Elles ont fait l’objet d’un rappel massif. En Suisse, les mets de Buitoni sont fabriqués dans une autre usine et ne posent pas de problème
Un tiers des exportations mondiales de grains venaient de mer Noire avant la guerre en Ukraine. Les négociants, concentrés sur l’Arc lémanique, cherchent d’autres fournisseurs pour les marchés africains et du Moyen-Orient notamment, quand ils ne se font pas doubler par des concurrents à Dubaï ou à Singapour
Trois des quatre réacteurs nucléaires en activité en Suisse se fournissent en combustibles issus d’uranium russe. Or les appels au boycott des produits atomiques de ce pays se précisent, et Moscou menace même de stopper leurs exportations
La guerre en Ukraine et les sanctions contre la Russie, le grand fournisseur d’hydrocarbures en Europe, chamboulent le paysage énergétique du continent. Lors d’un sommet, des négociants ont tenté de faire un point de situation cette semaine
Le conflit bouleverse le commerce international des hydrocarbures, bien qu’il ne soit pas interdit d’acheter du pétrole en Russie. Des firmes suisses sont liées par des accords à long terme avec la compagnie publique Rosneft, vitale pour le Kremlin
Depuis le début du conflit, Litasco, un des principaux négociants de Genève, peine à financer ses transactions et à louer des pétroliers. Mais il reste opérationnel. La filiale du géant des hydrocarbures Lukoil demeure le principal acheteur de pétrole russe
Du port de Rotterdam aux taxis genevois en passant par le leasing d’avions russes et au métro new-yorkais, on compose avec une hausse des prix de l’essence, un afflux de passagers, la fermeture des espaces aériens ou des blocages maritimes. Autant de conséquences du conflit en Ukraine. Tour d’horizon
MSC et Maersk font l’objet d’une série de plaintes en justice d’assureurs, suite à un énième cas de caisses passées par-dessus bord lors d’une tempête. Les accidents augmentent, les critiques pleuvent et les impacts, notamment financiers et climatiques, se précisent
ANALYSE. La crise en Ukraine réduit drastiquement l’offre en céréales et des grandes puissances boycottent les hydrocarbures russes. Des mesures qui font mal et qui rappellent que la mondialisation et les hauts degrés d’interdépendance qu’elle engendre réduisent en fait les risques de conflit
Le litre de sans plomb dépasse souvent les 2 francs et il faut facilement compter 160 francs pour 100 litres de mazout. Ces tarifs exceptionnels sont directement liés au conflit en Ukraine, qui fait bondir les cours du gaz et du pétrole
Des jets ont été saisis à Bâle, tandis qu’à Genève des appareils ont pu décoller et l’un, de la compagnie Aeroflot, reste bloqué sur le tarmac. La fermeture des espaces aériens et les sanctions suscitent des questions
La guerre fait flamber les cours du blé, ce qui annonce des ravages dans les pays moins nantis, notamment en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. En Suisse, où se négocie la majeure partie des céréales de la mer Noire, il faudra «réduire la voilure»
L’Allemagne, dépendante du gaz russe, se tourne vers d’autres fournisseurs et veut relancer ses centrales nucléaires, une tendance qu’on retrouve ailleurs. Dans les coulisses, notamment en Suisse où se négocient 75% des hydrocarbures russes, la terre tremble également
La mère de famille a pu fuir son pays, où elle travaille pour un négociant genevois. Et se réfugier avec ses filles chez son patron. Son parcours, d’un bon poste dans l’exportation de produits céréaliers aux bombes, raconte sa cité portuaire et l’impact de la guerre
Un appareil d’Aeroflot n’a pas été autorisé à retourner à Moscou dimanche. Il n'a pas pu partir car les espaces aériens européen puis suisse se sont fermés aux avions russes. L’aviation prend des mesures face à la guerre en Ukraine
Les trois quarts du commerce d’hydrocarbures et de céréales russes et ukrainiens seraient gérés depuis la Suisse où des entreprises craignent que les sanctions à venir les contraignent à trouver de nouveaux partenaires d’affaires. En attendant, la place constate les dégâts
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