Une «opération militaire spéciale», pas une «guerre». Dès le 24 février 2022, Vladimir Poutine bannit toute utilisation de ce terme. Professeur de linguistique à l’Université Lomonossov de Moscou, Vladimir Slavkine explique les enjeux autour des mots et de leur appropriation
UKRAINE, UN AN APRÈS. Elle se dit Russe. Il affirme être Ukrainien. Ils ne se sont plus parlé depuis le 24 février 2022. Mère et fils, ils sont nés et ont vécu la majorité de leur vie en Crimée. Ils racontent au «Temps» pourquoi ils soutiennent l’un ou l’autre camp
UKRAINE, UN AN APRÈS. Un an après le début de «l’opération spéciale», deux Russes, Ilya et Irina, apportent leur regard sur des événements clés qui ont marqué les relations entre Kiev et Moscou ces dernières années
Dénoncée largement comme une manœuvre hypocrite, l’annonce par le Kremlin d’une pause dans la guerre à l’occasion du Noël orthodoxe les 6 et 7 vise à rasséréner les Russes et pourrait servir à leur armée, en mauvaise position
La tension est à son apogée dans le petit village de Chapline dans la région de Dnipro, en Ukraine. Un train stationné dans sa petite gare et transportant probablement des militaires a été bombardé dans l’après-midi de mercredi, jour de l’indépendance ukrainienne de l’URSS
L’OIM estime à 2,77 millions le nombre d’Ukrainiens qui seraient rentrés chez eux. Les autorités tentent de freiner le mouvement mais les entreprises, elles, craignent de ne jamais revoir certaines de leurs employées
Deux mois jour pour jour après les premiers bombardements russes, une minorité de fidèles s’est risquée dans la cathédrale pour célébrer l’office orthodoxe. Reportage dans la deuxième ville du pays, aux côtés d’un ancien économiste qui risque sa vie pour livrer des pizzas à une population qui survit sous terre
Dans le village adossé à l’un des plus grands monastères ukrainiens orthodoxes, affilié au Patriarcat de Moscou, nombreux sont les résidents encore présents à nuancer les exactions de Moscou. Des discours inimaginables dans d’autres régions ukrainiennes
Moscou a lancé lundi soir une offensive majeure à l’est de l’Ukraine. Quatrième ville d’Ukraine, Dnipro tient un rôle de nœud logistique crucial dans cette nouvelle phase de l’invasion. Plus de 250 000 Ukrainiens y ont trouvé un abri et du réconfort
Depuis le retrait de l’armée russe de la périphérie de Kiev, les témoignages de femmes violées se multiplient. Mais pour les experts, il est encore trop tôt pour considérer le viol comme une «arme de guerre» de l’armée russe
Deux semaines après le retrait des troupes russes, les villages libérés évaluent les dégâts et tentent, avec l’aide de volontaires, de colmater les destructions. Mais sans électricité ni réseau téléphonique, l’ombre des disparus fait redouter le pire
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