ÉDITORIAL. Le Traité de l'ONU sur l'interdiction des armes nucléaires entre en vigueur ce vendredi 22 janvier. Mais la Suisse se refuse, pour l'heure, à le signer et à le ratifier. Au vu de son positionnement en matière de droit humanitaire et de promotion de la paix, elle doit rapidement y remédier
Ce vendredi 22 janvier entre en vigueur le Traité de l’ONU sur l’interdiction des armes nucléaires. Un fait historique pour Setsuko Thurlow, une «ibakusha» (survivante) d’Hiroshima qui témoigne dans cet entretien au «Temps» de l’inhumanité de la bombe atomique. Prix Nobel 2017 avec l’organisation ICAN, elle milite depuis des années pour l’élimination de telles armes
Jeudi soir, lors d’une parade militaire, Kim Jong-un a exhibé un nouveau missile pouvant être tiré d’un sous-marin. Le message envoyé à Joe Biden est clair. Pour ce dernier, très affairé à résoudre de graves crises intra-états-uniennes, Pyongyang ne sera pas une priorité. Le royaume ermite pourrait avoir une étonnante marge de manœuvre pour développer son arsenal nucléaire
Caitlyn Kim a longtemps travaillé pour le gouvernement américain, en particulier pour le service diplomatique du Département d’Etat. Elle est aujourd’hui correspondante parlementaire pour la Colorado Public Radio. Elle raconte ce qu’elle a ressenti quand des extrémistes pro-Trump ont envahi les bâtiments du Congrès
Ex-candidate malheureuse au poste de gouverneur, la démocrate de 46 ans a joué un rôle crucial dans le cadre de l’élection sénatoriale du 6 janvier en Géorgie en mobilisant fortement les Noirs, mais aussi des citoyens qui ne votaient pas. Les deux candidats démocrates pourraient être élus au Sénat, offrant à Joe Biden une majorité essentielle pour gouverner
Les nouvelles archives de 1990 publiées par les Documents diplomatiques suisses jettent une lumière crue sur un épisode délicat de la Genève internationale. Des incidents sérieux ont émaillé les contacts entre la police genevoise, les services de sécurité de la Maison-Blanche et les journalistes américains
ÉDITORIAL. Ce système d’élection indirecte du président américain ne tient plus la route. Avec une polarisation politique extrême, il devient un privilège géographique. Et surtout, il n’empêche plus un dirigeant comme Trump de l’utiliser pour tenter de renverser le résultat d’une présidentielle
C’est ce lundi 14 décembre que les grands électeurs sont réunis dans les parlements locaux pour élire Joe Biden 46e président des Etats-Unis. La Cour suprême vient de refuser sèchement une action en justice menée par le camp Trump et visant à invalider des résultats
ÉDITORIAL. Contrairement à l’écrasante majorité des ex-leaders politiques qui écrivent des Mémoires, le premier président noir de l’Amérique livre une introspection critique, un message d’empathie et d’authenticité à un moment où les États-Unis en ont le plus besoin
Irano-Américain, cofondateur du Quincy Institute for Responsible Statecraft, Trita Parsi reste persuadé que la diplomatie entre Téhéran et Washington peut fonctionner, surtout avec de nombreux experts dans l’administration Biden. L’accord nucléaire de 2015 pourrait être complété par des accords séparés
Le futur président des Etats-Unis, qui entrera en fonction le 20 janvier, se dit prêt à réactiver la diplomatie avec Téhéran si l’Iran se conforme de nouveau aux obligations de l’accord nucléaire de 2015. Mais élargir les négociations aux missiles balistiques et au rôle régional de l’Iran sera très compliqué
Pour l’écosystème multilatéral très développé qu’est la Genève internationale, les années Trump ont été un traumatisme. L’arrivée du démocrate à la Maison-Blanche en janvier devrait changer la donne. Mais il faudra du temps pour que les Etats-Unis rétablissent la confiance
ÉDITORIAL. Le retrait partiel des troupes américaines décidé par Trump, des négociations de paix qui piétinent et des violences qui perdurent. Le conflit afghan paraît sans fin. L’arrivée de Joe Biden à la Maison-Blanche pourrait ne pas changer fondamentalement la donne
A l’heure où s’ouvre ce lundi à Genève une conférence des donateurs pour l’Afghanistan, que les négociations de paix entre talibans et Américains stagnent et que Washington prévoit de retirer la moitié de ses effectifs sur place, le directeur général du CICR fait le point. Il a passé quatre jours dans le pays
Le démocrate Joe Biden n’aurait jamais été élu sans une mobilisation massive des Afro-Américains. L’ex-candidate au poste de gouverneur de Géorgie Stacey Abrams incarne ce mouvement de résistance et de combat contre le trumpisme et ses relents de suprémacisme blanc
Ce professeur de droit et de science politique à l'Université Columbia, à New York, engagé dans la défense des droits humains et civiques, jette un regard acéré sur les Etats-Unis d’aujourd’hui
Politologue et chercheur qui a fait sensation à la fin de la guerre froide avec sa thèse sur la «Fin de l’histoire», l’Américain Francis Fukuyama estime que Joe Biden va rassurer les alliés, mais que ces derniers vont demeurer méfiants envers Washington
Ex-candidat aux primaires démocrates pour la présidentielle 2016, professeur de droit à Harvard, Lawrence Lessig estime que les institutions américaines sont cassées et que le combat contre la corruption est indispensable pour restaurer la démocratie américaine
Historienne et spécialiste des Etats-Unis, Nicole Bacharan estime que les républicains ne pourront pas se passer de l’électorat de Trump, soit quelque 68 millions d’Américains. Quant à Biden, il a réussi à reconquérir une partie de la classe ouvrière
Ancien ambassadeur de Barack Obama en Finlande, l’avocat américano-genevois et bailleur de fonds du Parti démocrate estime que le vote pour Trump révèle un déficit grave du système éducationnel américain
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