Abattre plutôt que débattre, la montée de l’intolérance animée par une soif de justice
futur antérieur
AbonnéDes universitaires ou des personnalités publiques sont désormais la cible de campagnes de dénigrement féroces les accusant de transphobie ou d’antisémitisme. Comment expliquer un tel acharnement? Pour prendre la mesure de ce qui se joue ici, relisons avec profit «Mon oncle le jaguar», une nouvelle de l’écrivain brésilien João Guimarães Rosa
Un curieux campus à Austin, avec des airs de camp retranché ou de réserve d’animaux en voie d’extinction, qui sert de refuge à des intellectuels bannis pour ne pas «penser comme il faut». Une professeure de l’Université du Sussex qui est victime d’une féroce campagne d’intimidation parce qu’elle soutient que la biologie a son mot à dire dans la définition du sexe. Sans parler de la «transphobe» J. K. Rowling, ostracisée de la petite fête organisée sur HBO pour marquer le vingtième anniversaire du passage de Harry Potter sur grand écran.
