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AbonnéLa start-up suisse surfe sur la vague de la numérisation des œuvres d’art qui s’est encore accélérée depuis la crise du Covid-19

Vous l’avez peut-être observé de près, l’hiver dernier au musée du Louvre, lors de l’exposition Léonard de Vinci. La réflectographie infrarouge de la Vierge au dévidoir, dite aussi Madone Lansdowne, était signée Artmyn. Ce cliché, réalisé grâce à une lumière infrarouge, permet de discerner le dessin sous-jacent, les repentirs et hésitations ainsi que les ajouts de la main de l’artiste. Fondée en 2006, la start-up Artmyn, dont le siège social est à Lausanne, s’est fait une spécialité de la numérisation des œuvres d’art. Ses effectifs ont triplé en l’espace de trois ans.