Hans Ulrich Obrist: «Beaucoup d’enfants pourraient être transformés par l’art»
Hans Ulrich Obrist vient de publier son autobiographie, «Une Vie in progress». Figure incontournable du monde de l’art contemporain, le patron des Galeries Serpentine à Londres pointe les étoiles qui peuplent son monde
Quelles sont les étoiles qui les guident ou les marquent, les rencontres majeures, les personnalités qui les fascinent? Retrouvez les constellations de nos invités.
Historien, critique d’art, commissaire, galeriste, infatigable bourlingueur, il a réalisé des milliers d’entretiens avec des artistes du monde entier et été le commissaire de plus de 350 expositions, avec le souci que l’art soit accessible au plus grand nombre. Hans Ulrich Obrist vient de publier son autobiographie Une vie in Progress. Sa vie a été constellée de rencontres d’artistes de toutes les générations, de réactions en chaîne, de Philippe Parreno et Pierre Huyghe, au début des années 2000, à Agnès Varda et Etel Adnan, peintre, poète et essayiste dont il a lu tous les livres.
Mais aussi de scientifiques, de philosophes et d’écrivains avec l’idée d’établir des passerelles entre les disciplines, de décloisonner, de mettre le monde en contact avec le monde. Dès le début de sa carrière, Hans Ulrich Obrist a pris l’habitude d’introduire des rituels dans sa vie. Celui de poser, sans cesse, les mêmes questions aux artistes qu’il rencontre et avec lesquels il mène de grands entretiens, pour garder une trace. Le rituel aussi de lire, chaque matin, au réveil, des textes d’Edouard Glissant.