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Au Musée Jenisch, l’art à l’épreuve de la cruauté

L'institution veveysanne consacre une exposition thématique à l’«Art cruel», titre qui reprend celui d’une exposition organisée en 1937 en soutien à la guerre d’Espagne. Des scènes de violence et de souffrance qui nous invitent à méditer sur les pouvoirs et les fonctions des images

Françoise Pétrovitch, «Saint Sébastien (Nicola di Maestro Antonio d'Ancona)», 2019. Lavis d'encre sur papier, 80 x 120 cm.  — © A. Mole. Courtesy Semiose, Paris / 2022, ProLitteris, Zurich
Françoise Pétrovitch, «Saint Sébastien (Nicola di Maestro Antonio d'Ancona)», 2019. Lavis d'encre sur papier, 80 x 120 cm. — © A. Mole. Courtesy Semiose, Paris / 2022, ProLitteris, Zurich

Le corpus est vaste, il s’étend, avec un accent porté sur les arts graphiques, domaine de prédilection du Musée Jenisch, de la Renaissance à nos jours, embrassant des œuvres qui touchent d’une manière ou d’une autre à l’expression de la cruauté, infligée ou subie. Des pièces attendues et d’autres moins. Il y a bien sûr l’iconographie religieuse, avec, de manière centrale, la Passion du Christ et les représentations de martyres, mais aussi maints motifs bibliques, Salomé et Jean-Baptiste, David et Goliath, Caïn et Abel ou le Massacre des innocents. On ne se lasse pas de voir de magnifiques épreuves de Dürer, de Schongauer, de Rembrandt ou de maniéristes nordiques.

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