Tirer un trait sur le passé. Raturer, barrer, remodeler et repenser le rapport à l’art. Dépasser une vision du monde trop «étroite», emprisonnée dans des règles et une histoire traumatiques. Cette pulsion de vie à l’œuvre dans les mouvements artistiques d’après-guerre a fait exploser la créativité et la recherche formelle. «Il n’y a pas un art abstrait, durant cette période, mais un foisonnement de mouvements. C’est cela que nous voulons mettre en lumière», précise Yan Schubert, conservateur à la Fondation Gandur pour l’art, à Genève, et commissaire invité de l’exposition Abstractions plurielles au Musée d’art de Pully.