Les Rencontres d’Arles revisitent les mythologies de l’Orient-Express et du jazz
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AbonnéLe mythique train de luxe et les notes bleues sont au cœur de deux passionnantes expositions historiques

Elle s’appela Byzance, avant de devenir Constantinople et enfin Istanbul. Et il fut un temps où l’ancienne capitale de l’Empire romain d’Orient puis de l’Empire ottoman était pour l’Occident la ville de tous les fantasmes, promesse d’un exotisme sensuel et d’une culture enchanteresse. Dans l’optique de la rendre facilement accessible depuis Paris, la Compagnie internationale des wagons-lits (CIWL), fondée en 1876 par un ingénieur liégeois, créait en 1883 l’Orient-Express. Voyager de Paris à Constantinople dans un train de luxe en un peu plus de 67 heures, l’idée symbolisait à la fois l’essor industriel européen de la fin du XIXe siècle et les envies d’ailleurs des classes aisées.