Portrait
AbonnéL’ex-ministre française de la Culture a été réélue à la tête de l’Unesco. Un succès diplomatique pour Paris, malgré les réticences persistantes de l’administration Biden envers l’organisation, que les Etats-Unis et Israël ont quittée avec fracas à la fin de 2018

D’autres n’auraient pas survécu à un tel surnom. Souvent qualifiée de «princesse» dans les couloirs au siège parisien de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco), Audrey Azoulay, 49 ans, a pourtant passé sans difficulté, ce mardi, l’épreuve de sa réélection pour un deuxième mandat. La recette de celle que certains diplomates du «comité exécutif» (composé de 58 des 193 pays membres, dont la Suisse depuis 2019) jugent «inaccessible et plus préoccupée de politique que de culture»? Un entregent diplomatique hors pair, appuyé par le soutien sans faille de celui qu’elle côtoya à l’Elysée, sous François Hollande dont elle fut la conseillère, puis la ministre de la Culture: Emmanuel Macron.