Une jeune femme de 21 ans qui, dans sa chambre au lit bien fait, explique calmement ses injections quotidiennes de Subutex à sa maman. Le moins que l’on puisse dire, c’est que Les Ronces dans ma bouche, à l’affiche des Amis, à Carouge, ne diabolise pas la toxicomanie. Mais, tempère l’auteur Alexandre Santos, à la sortie, «je ne veux pas faire d’angélisme non plus». Ainsi, au fil de la pièce, Marion annonce qu’elle va rejoindre une «salle de consommation à moindre risque», type Quai 9 à Genève, pour éviter le pire…