Le documentariste, qui a beaucoup travaillé sur les notions d’identité, d’éducation et de transmission, est célébré par le festival genevois. Qui propose également une série de films montrant des femmes se battant pour leur liberté

A ses débuts, il y a maintenant plus de vingt ans, le festival Black Movie était entièrement dédié à la culture africaine au sens large – cinéma, mais aussi mode, photographie ou musique. Très rapidement, il s’est recentré sur les seules images en mouvement, tout en s’ouvrant de manière plus large aux cinématographies extra-européennes, en explorant, en marge du continent africain, l’Asie et l’Amérique latine. «Nous voulons défendre les films minoritaires, ceux qu’on ne voit pas, qui sont peu distribués, peu relayés et restent dans l’ombre, souligne Maria Watzlawick, qui est la codirectrice du festival au côté de Kate Reidy.