Rencontre
AbonnéL’écrivain réenchante sa ville natale dans un roman foisonnant, érotique et hanté: «Solénoïde». Rencontre avec l’auteur dans les rues brûlantes de la capitale roumaine

Certains auteurs restent à jamais associés à des villes. Joyce a décrit Dublin, Borges a fait le portrait de Buenos Aires et Lawrence Durrell celui d’Alexandrie. Le Roumain Mircea Cartarescu, lui, réinvente Bucarest, sa périphérie mal famée, ses souterrains et ses secrets. Il en fait un labyrinthe dément et la sacre «ville la plus triste à la surface de la Terre».