Plein air
AbonnéMardi, le ciel s’est déchaîné à La Plage des Six Pompes. Mais il en faut plus pour arrêter les artistes de rue qui se demandent qui ils sont tandis que la planète grille

Trop fort! Ce n’est pas un orage, même violent, qui foudroie les artistes de rue, habitués à jouer avec les éléments. Mardi soir, autour des 20h, le ciel a méchamment douché La Plage des Six Pompes, le plus gros festival de rue helvétique et véritable institution à La Chaux-de-Fonds. On a cru alors à la noyade. Mais non, même si quatre spectacles ont dû être annulés pendant la tourmente, le frisson a repris ses droits après la rincée. Et le public a suivi, réjoui. La Plage a ce privilège: faire rire et sidérer avec une programmation tourbillonnante que l’on doit à Manu Moser, un maître en la matière. L’accent, cette année? La recherche identitaire.