Ma chemise en une de «L’illustré»
C’est pratique une chemise noire pour un journaliste qui peut être amené à l’improviste à discuter avec une reine ou invité sur le plateau du «19:30». Ça peut aussi dépanner une star qui n’a rien d’autre à se mettre…
Ils sont inusables, increvables, inoxydables. Et surtout, nous ne pouvons nous en séparer. Une petite chronique sur ces objets qui nous définissent.
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Le col est encore raide et la couleur n’est pas partie avec les lavages. C’était un bon achat, cette chemise noire. Une pièce indispensable dans une garde-robe, parce que pouvant faire paraître tout à la fois chic, décontracté, habillé, branché, cool, en fonction des circonstances et des appariements. C’est bien pratique lorsque l’on travaille à L’illustré et que l’on peut être amené tout à la fois à cou(v)rir les pince-fesses, discuter avec une ancienne reine en exil ou un champion de tennis, débarquer dans le bureau d’une conseillère fédérale ou sur le plateau de Darius.Je la portais en août 2010 alors que nous roulions, le photographe, Janine Juvet et moi en direction de Courtenay, dans le Loiret, à la rencontre de Patrick Juvet (le fils de Janine), qui fêtait ce soir-là et sur scène, ses 60 ans.
En fin d’après-midi, nous retrouvons la star du disco dans une auberge des environs pour une séance photo. Pas de photo, pas de sujet, c’est la devise de L’illustré. Lorsque Patrick Juvet se présente, il porte un t-shirt sans manche des Sex Pistols, qui colle d’autant moins avec l’idée que l’on se fait d’une couverture de L’illustré que le débardeur le boudine un peu. Il n’a évidemment rien d’autre.