Christian Boltanski est formel, le confinement, il a détesté. «C’était comme de longues vacances à la campagne, or j’ai horreur de la campagne et j’ai horreur des vacances!» Mais à partir du mois de juin, il a beaucoup travaillé, dit-il, réalisé deux films, créé une œuvre, développé des idées, même si rien n’est directement lié au confinement. Ce climat étrange et la présence palpable de la mort l’ont néanmoins indirectement inspiré. Le voici savourant sa présence à Images Vevey puisque, en grand voyageur qu’il est, l’impossibilité de parcourir le monde lui pèse. «J’avais des projets au Japon, au Brésil et à Moscou et tout a été annulé…»