Son monologue inattendu, dans la pièce et le film Le Prénom, a scotché plus d’un spectateur. Ceux qui jusque-là n’avaient pas repéré la force tragi-comique de Valérie Benguigui n’allaient plus oublier cette truculente de l’ombre. Babou, le personnage qu’on ne remarque pas, qui sert les plats et se sacrifie pour son époux, soudain explosait. Tout comme son interprète.

Son rôle lui a valu un César en 2013 et la reconnaissance d’une carrière dans des seconds rôles auxquels elle donnait pâte humaine et épices: à la télévision ( Palace , Kaamelott ), au théâtre (pour Bernard Murat) et au cinéma (de La Vérité si je mens et Comme t’y es belle! à La Famille Wolberg et Les Invités de mon père). Elle avait également mis en scène plusieurs spectacles de Valérie Lemercier. Elle avait 47 ans.