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«16 ans» et seuls contre le monde

Auteur discret, Philippe Lioret signe une belle histoire d’amour d’adolescents empêchée par un double fossé social. Une sorte de Roméo et Juliette pour aujourd’hui

Fils d'un directeur d'hypermarché, Léo vit dans une grande villa; fille d'une modeste famille algérienne, Nora habite quant à elle un appartement de HLM. — © Agora Films
Fils d'un directeur d'hypermarché, Léo vit dans une grande villa; fille d'une modeste famille algérienne, Nora habite quant à elle un appartement de HLM. — © Agora Films

On ne va pas affirmer que c’est un film d’une folle originalité. Réimaginer Roméo et Juliette dans un cadre contemporain, d’autres s’y sont essayés bien avant Philippe Lioret. Et pourtant, ce film est une réussite de plus à mettre à l’actif de l’auteur de Je vais bien, ne t’en fais pas et Welcome. Ancien technicien (il a débuté comme ingénieur du son) passé réalisateur, Lioret a d’abord été pris pour un solide artisan. Or il s’agit d’un véritable auteur, qui écrit ses propres sujets et leur trouve une forme de plus en plus nette. 16 ans, son dixième long métrage (il convient de compter le téléfilm Paris-Brest réalisé en 2020 pour Arte), le voit allier une précision narrative classique et une forme d’épure qui le rapproche insensiblement des frères Dardenne.

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