En salle depuis mercredi dernier, sept mois après sa sélection en compétition à Cannes, Pacifiction est, cet hiver, largement salué comme un des meilleurs films de l’année qui s’achève. Impossible, il est vrai, d’affirmer le contraire tant l’Espagnol Albert Serra y atteint une sorte de plénitude dans sa manière d’étirer de manière organique un récit constitué non pas d’une histoire au sens premier du terme, mais d’une succession de situations organisées autour d’un certain De Roller (Benoît Magimel – impérial), Haut-Commissaire de la République installé à Tahiti, en Polynésie française.