La séquence est culte: une tête humaine explose en gros plan sous l’impulsion d’un méchant télépathe. On aura reconnu Scanners, réalisé par David Cronenberg en 1982. Deux ans plus tard, Alexandre O. Philippe a 12 ans lorsqu’il décortique la séquence sur son magnétoscope, image par image, pour tenter de comprendre comment opère la magie. C’est précisément là que débutent les obsessions de ce cinéaste atypique, dont le nouveau long métrage, Lynch/Oz, est présenté cette fin de semaine au Festival international du film de Fribourg (FIFF).