C’est d’abord l’histoire d’un succès littéraire que personne n’a vu venir: un ex-agent immobilier nantais, Olivier Bourdeaut, écrit en sept semaines un roman léger qui se vend à des centaines de milliers d’exemplaires. En attendant Bojangles s’attache à un couple fantasque qui s’est juré de ne jamais rien prendre au tragique, de danser éperdument et «botter le cul de la raison». Ils organisent des fêtes continuelles, n’ouvrent jamais leur courrier, écoutent sans se lasser leur chanson fétiche, Mr. Bojangles, dans la version sublime de Nina Simone. Leurs frasques sont partiellement rapportées par leur enfant de 10 ans, ce qui donne au livre un côté Boris Vian raconté par le Petit Nicolas.