«Baghdad in my Shadow»: les blessures toujours ouvertes de l’Irak
A Londres, un petit café fréquenté par la diaspora irakienne est menacé par des dangers issus du passé. C’est hors concours que Samir présente ce film tragique
C’est un ciel d’une pureté biblique. La caméra amorce sa descente sur terre, révèle une ville traversée par un grand fleuve, puis un portrait géant de Saddam Hussein armé et enfin une arrestation musclée. On est à Bagdad, berceau de l’humanité, creuset séculaire de dissensions et de violences. Samir y est né, en 1955, et a émigré six ans plus tard pour la Suisse. Producteur et réalisateur engagé, il est devenu, de Filou en Babylon 2, une figure de proue du cinéma helvétique. Dans le documentaire Iraqi Odyssey, il racontait les convulsions de l’Irak à travers les tribulations de sa famille. Il revient à cette histoire tourmentée par le biais de la fiction avec Baghdad in my Shadow.
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