Cette année, deux productions africaines, sur les 21 longs métrages que compte la compétition, peuvent prétendre à la Palme d’or, récompense que le continent attend depuis 1975 et le sacre de l’Algérien Mohammed Lakhdar-Hamina avec Chronique des années de braise. Si on aime les chiffres, 2 sur 21, cela fait un peu moins de 10%. Ce n’est pas énorme, mais logique en regard du poids du cinéma africain sur l’économie mondiale. Par contre, ce qui est réjouissant, c’est que les deux titres en compétition ont été réalisés par des femmes.