«Tout le monde m’a dit que c’était un mauvais titre», lançait Lucy Kirkwood il y a quelques semaines à Lille, au festival Séries Mania. La créatrice de Chimerica a tenu bon. Le mot-valise façonné par les historiens et économistes Niall Ferguson and Moritz Schularick, contraction de «China» et «America», baptise bien ce qui fut sa pièce de théâtre, en 2013, puis une mini-série en quatre chapitres, montrée ces jours par Canal+.