En pensant à la chape de plomb qui pèse sur l’Iran depuis des mois, il y a de quoi sursauter à l’écoute des premières minutes de la série. Dans le désert iranien, deux voitures à l’arrêt, la sono à coin. On diffuse Losing My Religion, de R.E.M.… «C’est une musique que j’aimais énormément dans ma jeunesse, je cherchais un prétexte pour l’utiliser dans un film ou une série», lance le cinéaste Navid Javidi au festival Séries Mania. Questionné sur l’ironie du titre en ces temps de police des mœurs, il n’en dit pas plus. A Lille, il présente son premier feuilleton, The Actor.