Faut-il plutôt voir le verre à moitié vide ou le verre à moitié plein? Film tunisien inhabituel, Sous les figues a déjà enchanté nombre de festivals depuis sa présentation à Cannes en mai dernier. Au milieu d’œuvres généralement graves, qui prennent en charge tous les drames du monde, celui d’Erige Sehiri aura fait l’effet d’une parenthèse ensoleillée bienvenue. Sorti en salle, il risque par contre de paraître un peu léger aux amateurs de récits plus solidement charpentés et en quête d’émotions fortes.