Bande dessinée et cinéma sont de faux amis, et porter la première à l’écran avec des acteurs de chair conduit généralement à l’échec artistique, les comédiens n’ayant ni la plasticité ni la légèreté des personnages d’encre et de papier. Les adaptations d’Astérix le démontrent. Moche, balourd et composite, Astérix et Obélix contre César (Claude Zidi, 1999) est consternant. Astérix aux Jeux olympiques (Frédéric Forestier et Thomas Langmann, 2008) atteint des abîmes de nullité. Astérix et Obélix. Au service de Sa Majesté (Laurent Tirard, 2012) hybride maladroitement deux albums pour se rire de l’Albion.