On commence par la fin, quelques images de l’ultime concert, le 21 décembre 2013, quand un dernier Hallelujah monte vers le ciel. Ensuite, on remonte le temps pour évoquer la trajectoire terrestre de Leonard Cohen, né le 21 septembre 1934, à Montréal, dans une famille juive anglophone. Au commencement était le verbe. Le chanteur évoque son grand-père capable de planter dans la Torah une épingle et de citer chaque mot transpercé. Il parle aussi de la lettre qu’il a écrite à son père, mort lorsqu’il avait 9 ans, et enterrée après l’avoir glissée dans une des plus belles cravates du défunt. C’était la «première fois que les mots servaient».