«L’Eté dernier», amours interdites pour film plat
festival de cannes
AbonnéCatherine Breillat est de retour avec un sujet délicat, un troublant jeu de séduction entre une quinquagénaire et un adolescent. Raté

Catherine Breillat est une réalisatrice et écrivaine que l’on pourrait dans un sens qualifier de radicale, tant elle a souvent provoqué – depuis Tapage nocturne en 1979 (tourné en 1975, son premier long, Une vraie jeune fille, ne sera distribué qu’en 1999) – de vives réactions par le choix de ses sujets et notamment sa représentation de la sexualité. On se souvient par exemple de 36 Fillette (1988), dans lequel un quadragénaire séduisait une adolescente de 14 ans, et auquel on pense forcément en découvrant L’Eté dernier. Explorant souvent le côté destructeur de la passion amoureuse et sexuelle, elle allait même jusqu’à diriger dans Romance (1999) puis Anatomie de l’enfer (2004) l’acteur porno Rocco Siffredi.