«L’Homme le plus heureux du monde»: «speed dating» à Sarajevo
cinéma
AbonnéLa cinéaste macédonienne Teona Strugar Mitevska trouve une manière originale de revenir sur le traumatisme de la guerre de Bosnie

Trouver l’âme sœur a toujours comporté son lot de difficultés. Mais c’est apparemment bien pire encore dans un pays marqué par une terrible guerre civile et dont les plaies ne sont pas refermées! Qui sait ce que l’inconnu(e) en face de vous peut bien cacher? C’est le point de départ de L’Homme le plus heureux du monde, de la Macédonienne Teona Strugar Mitevska, remarquée en 2019 pour Dieu existe, son nom est Petrunya. Passé par la Mostra de Venise et le récent FIFDH de Genève, son 6e long métrage réimagine une histoire arrivée à sa coscénariste, Elma Tataragic, durant le siège de Sarajevo (1992-1996). Ensemble, elles sont parvenues à transformer une expérience traumatique en un film prenant, qui plaide en faveur d’un dialogue bénéfique à tous.