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Locarno célèbre Jason Blum, petit boutiquier de l’horreur

Son créneau, c’est le film d’horreur à petit budget. Il en a produit plus de 80, dont «Paranormal Activity», «American Nightmare» ou «Get Out». Au Locarno Film Festival, qui lui a remis un Léopard d’honneur, il explique sa philosophie au gré d’une rencontre drôle et passionnante

Récipiendaire du Premio Raimondo Rezzonico, Jason Blum, réformateur du film d'horreur, rencontre le public locarnais au cours d'une conversation passionnante. — © Marco Abram
Récipiendaire du Premio Raimondo Rezzonico, Jason Blum, réformateur du film d'horreur, rencontre le public locarnais au cours d'une conversation passionnante. — © Marco Abram
Antoine Duplan
Antoine Duplan

Suspectant leur maison d’être hantée, un couple laisse tourner le magnétoscope durant la nuit. Au réveil, ils découvrent à l’écran un ballet de poltergeist à faire dresser les cheveux (Paranormal Activity, d’Oren Peli, 2007). Une fois par année, l’Amérique célèbre la Purge, douze heures au cours desquelles tous les crimes sont légaux (American Nightmare, de James DeMonaco, 2013). Une famille afro-américaine est squattée par ses doubles d’ombre, sosies spectraux et vindicatifs (Us, de Jordan Peele, 2019)…

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