Niccolò Castelli, un cinéaste pour éclairer le cinéma suisse
7e art
AbonnéLe Tessinois dirige depuis cet été les Journées de Soleure. Portrait, alors qu’il dévoile ce mardi la programmation de la 58e édition du festival dédié au cinéma helvétique

Le cinéma suisse aujourd’hui? «C’est un cinéma qui veut mettre le doigt sur les plaies, pour mieux comprendre la société contemporaine. C’est un cinéma engagé, mais pas politiquement comme dans les années 1960, plutôt au niveau philosophique. On y trouve aussi une forte recherche identitaire.» Voici la définition du Tessinois Niccolò Castelli, qui personnellement aime le cinéma dans la veine du néoréalisme italien des années 1940-1950, mais modernisé, adapté au goût du jour. «Celui qui va dans la rue et raconte ce qui se passe devant la caméra.»