Des sirènes, il y en aura également dans le programme «Films of the 3rd kind» avec «The Mermaid», nouveau délire de Stephen Chow, grand maître de la comédie cantonaise. La section dévolue au cinéma asiatique promet elle aussi de bonnes doses de frissons avec notamment des films d’exorcisme hongkongais («Keeper of Darkness») et sud-coréen («The Priests»).
Mais c’est bien la venue à Neuchâtel de l’Américain John Carpenter, déjà annoncée, qui sera le grand événement du NIFFF 2016. Maître incontesté du cinéma d’horreur et d’épouvante, le réalisateur de «Halloween» et «New York 1997» se voit consacrer un hommage riche de dix-huit longs métrage, et profitera de sa visite pour donner le 6 juillet un concert au cours duquel il interprétera quelques-unes des bandes originales qu’il a composées pour ses films.
A l’enseigne de «El Dorado», c’est enfin une rétrospective du cinéma de genre latino qui sera proposée. L’occasion de découvrir vingt titres, beaucoup de nouveautés mais aussi quelques classiques, dont «El vampiro negro» (1953), remake argentin du «M le maudit» de Fritz Lang. Quant au cinéma suisse, il a dorénavant droit, en marge de la traditionnelle compétition de courts métrages, à sa propre section: «Amazing Swtitzerland», qui propose cette année six productions récentes, dont «Heimatland», film collectif présenté à Locarno mais resté inédit en Suisse romande.
Neuchâtel International Fantastic Film Festival, du 1er au 9 juillet. www.nifff.ch