«De noche los gatos son pardos», la forme sans le fond
locarno film festival
AbonnéLe Zurichois Valentin Merz a présenté son premier long métrage au dernier Locarno Film Festival, révélant un regard intéressant malgré une histoire bancale. Nous vous reproposons notre critique à l'occasion de la sortie du film en salles ce mercredi 20 octobre

Le Zurichois Valentin Merz, 27 ans cette année, accède avec son premier long métrage à la compétition locarnaise, tourné entre la France et le Mexique, où il a travaillé comme typographe avant d’étudier le cinéma à la HEAD (Haute Ecole d’art et de design de Genève). Au moment de présenter le programme de sa deuxième sélection, le directeur du festival tessinois, Giona A. Nazzaro évoquait «un cinéaste suisse complètement hors norme». Seul long métrage helvétique retenu pour le Concorso internazionale, De noche los gatos son pardos («la nuit tous les chats sont bruns») avait de quoi intriguer. Ces derniers jours, des rumeurs annonçaient même un film radical, une expérience organique et extrême…