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Pierre-Yves Walder, ses accords fantastiques au NIFFF

L’enfant du pays propose sa première édition personnelle du Festival du film fantastique de Neuchâtel. Un parcours à la fois sinueux et classique, parfois fonctionnaire de la culture, qui culmine avec cette fonction et un premier coup d’éclat: la venue de Joyce Carol Oates

Pierre-Yves Walder: «Quand le NIFFF m’a dit que j’étais retenu, je me suis dit que désormais, j’allais me trouver à ma place.» — © Guillaume Perret/Lundi 13 pour Le Temps
Pierre-Yves Walder: «Quand le NIFFF m’a dit que j’étais retenu, je me suis dit que désormais, j’allais me trouver à ma place.» — © Guillaume Perret/Lundi 13 pour Le Temps
Nicolas Dufour
Nicolas Dufour

Il y a deux semaines se tenait la conférence d’annonce du programme du Festival du film fantastique de Neuchâtel (NIFFF) 2022. Avec son torse mince et fort rectangulaire, Pierre-Yves Walder fait penser à l’un de ces personnages de dessin animé en forme de carte de jeu. Oscillation du joker en avant, en arrière. Légère rigidité, mais passion perceptible parfois, sous l’apparente rigueur. Premiers pas d’un nouveau directeur de festival.

Pierre-Yves Walder a été nommé à l’automne 2020 à la tête du NIFFF, à la suite d’Anaïs Emery, cofondatrice et directrice pendant 20 éditions. Le nouveau patron est arrivé pendant l’apocalypse pandémique. L’édition de l’année passée, réduite, était de transition. La cuvée 2022 est la première de son fait, avec une équipe plutôt inchangée.

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