Le journalisme, vous l’imaginez, est un métier passionnant. Mais comme pour tout, s’il s’agit de le conter en fiction, il faut amplifier un peu l’ordinaire. Quand j’écris cette chronique par exemple, mon tête à tête avec mon écran n’est pas spécialement dramatique. Il faudrait au moins recourir à quelques bonnes ficelles; une bombe sous ma chaise, ou ma collègue Virginie Nussbaum qui menace de m’étrangler parce qu’elle ne comprend rien à l’une de mes dernières phrases.