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Retour à Baldur

Elu meilleur jeu du monde à sa sortie en 1998, autant dire un bail sur l’échelle des progrès digitaux, il accuse certes des graphismes d’un autre âge

© Overhaul Games
© Overhaul Games

Ça vous dirait d’offrir un jeu immense au mini-écran de votre smartphone? Et d’appartenir à ce club de gamers qui ont un jour touché du doigt une légende contre une dizaine de francs. Voici donc Baldur’s Gate: Enhanced Edition disponible sur n’importe quel smart market depuis novembre 2014 (App Store et Android) et adapté à n’importe quel appareil mobile.Elu meilleur jeu du monde à sa sortie en 1998, autant dire un bail sur l’échelle des progrès digitaux, il accuse certes des graphismes d’un autre âge. Mais n’empêchera pas le vieux geek nostalgique de perdre quelques heures de son temps (l’éditeur en annonce 60) à se replonger dans les recoins sombres des Royaumes oubliés.

Inspiré par la mécanique de Donjons & Dragons, le jeu consiste à traverser des forêts, des mines, des souterrains, en saucissonnant tout ce qui dépasse de la rapière et du grimoire magique. Le but étant d’arriver à la fameuse porte de Baldur pour éradiquer les mercenaires du Trône de Fer qui contrôlent la ville et polluent les minerais. Développées jusqu’en 2000, plusieurs extensions augmentaient ce scénario de base. Elles sont toutes intégrées à cette édition nomade.

Créée à l’origine par BioWare, c’est désormais Beamdog qui assure l’avenir de la licence. En janvier 2015, le studio américain annonçait plancher sur un nouvel épisode de la saga. Sous le nom de code «Adventure Y», ce nouveau volet ne continuerait pas l’histoire, mais s’intercalerait entre les deux premiers volets du jeu sortis il y a 17 ans. Intitulé Siege of Dragonspear, il est prévu pour on ne sait pas quand.


«Baldur’s Gate: Enhanced Edition», pour iOS et Android, 10 francs.