«Servant», la série de M. Night Shyamalan, troublant conte d’hyper-maternité
Créé par l’Anglais Tony Basgallop, le feuilleton chapeauté par le cinéaste de «Glass» pose vite le malaise autour d’un bébé factice, soudain devenu vivant. Une première grande promesse du service de vidéo en ligne d’Apple
Pour bien raconter le début de Servant – sans divulgâcher, on s’en tient au premier épisode –, il faut être précis. Un appartement de luxe à Philadelphie, dans l’une de ces maisons XIXe un peu en hauteur sur la rue, avec escaliers donnant sur le trottoir. Les plafonds ne sont pas si hauts, mais les lieux respirent une certaine opulence. La cuisine est immense et équipée avec pertinence et design, ça compte.
Au rez-de-chaussée, la chambrette de la nounou qui vient d’arriver, Leanne, une femme de 18 ans réservée (Nell Tiger Free). A l’étage, la pièce du couple, Dorothy (Lauren Ambrose) et Sean (Toby Kebbell). Non loin, celle du bébé, Jericho.