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«Serviam – Ich will dienen», souffrir pour s’élever

L’Autrichienne Ruth Mader signe un huis clos glaçant dans l’univers fermé de l’éducation religieuse

«Serviam – Ich will dienen», de Ruth Mader (Autriche, 2022). — © Christine A . Maier
«Serviam – Ich will dienen», de Ruth Mader (Autriche, 2022). — © Christine A . Maier

Tout commence par un chant religieux à la gloire du Créateur chanté par une jeune adolescente à la voix ingénue. Nous voici dans une école et internat catholique pour filles aux vastes couloirs déserts, tant les pupilles sont de moins en moins nombreuses. Comme dans toutes les écoles, on découvre celle qui se veut une élève modèle, la peste en puissance, la solitaire qui fait un parfait souffre-douleur. Si ce n’est que tout semble ici au ralenti, qu’on ne peut guère élever la voix; on est très loin d’un lieu d’éducation conventionnel, comme dans une parenthèse.

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