Trois femmes au cœur des séries coréennes
Le Festival du film fantastique de Neuchâtel a réuni trois auteures de ces feuilletons coréens qui font vibrer le monde
Gros éclat de rire au Théâtre du Passage, à Neuchâtel, durant le Festival du film fantastique de Neuchâtel. Par une après-midi radieuse, une assemblée fournie écoute trois scénaristes coréennes discuter du boom des séries de leur pays, dites «K-dramas», avec Squid Game comme pointe de l’iceberg.
Auteure de la récente The School Nurse Files pour Netflix, Lee Kyoung-mi s’esclaffe: «Comme chaque scénariste, je n’ai pas le temps de voir des K-dramas, je ne sais même pas ce que c’est. Dites-nous ce qu’on entend par là?» lance-t-elle à l’animateur, Pierce Conran, lequel évoque un mélange de genres et de considérations sociales qu’illustrerait bien, au cinéma, Parasite. A distance, Kim Eun-hee approuve: «Peut-être que les caractéristiques typiquement coréennes attirent. Dans Squid Game, il y a des jeux très coréens et une dimension sociale propre au pays.»