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AbonnéEn l’absence du président Alain Berset, la faute à la météo, le festival s’est ouvert avec la projection du documentaire «This Kind of Hope», consacré au dissident biélorusse Andreï Sannikov

A peine plus d’un mois avant le triste anniversaire de l’invasion russe en Ukraine, le cinéaste tessinois Niccolo Castelli, nouveau directeur artistique des Journées de Soleure, a choisi de placer l’ouverture de la 58e édition du festival sous le signe de cette guerre qui a sidéré l’Europe et est en train de s’enliser durablement. Réalisé par Pawel Siczek, né à Varsovie et arrivé en Suisse durant l’enfance, le documentaire This Kind of Hope a pour protagoniste le dissident biélorusse Andreï Sannikov, réfugié en Pologne après s’être ouvertement opposé à la dictature mise en place par le président Loukachenko. Adjoint au Ministère des affaires étrangères de 1995 à 1996, il avait notamment travaillé au désarmement nucléaire de son pays, avant de démissionner.