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En images: la fraîcheur des Rencontres de la photographie d’Arles

Au cœur de l’été, dans un monde qui affronte le dérèglement climatique et des conflits brûlants, les Rencontres de la photographie d’Arles offrent depuis lundi une oasis de fraîcheur

Aux confins de la Provence et du delta de Camargue (sud-est de la France), Arles voit le mercure grimper au-delà des 30 degrés en ce début juillet. — © NICOLAS TUCAT / AFP

Aux confins de la Provence et du delta de Camargue (sud-est de la France), Arles voit le mercure grimper au-delà des 30 degrés en ce début juillet. — © NICOLAS TUCAT / AFP

Mais les Rencontres, un des principaux festivals de photographie au monde, emmènent le visiteur sous terre, dans la fraîcheur - 20 degrés environ - des cryptoportiques. Ces entrepôts souterrains où les marchands gardaient leurs stocks durant l'époque romaine servent de cadre à la série d'images prises dans la grotte préhistorique d'Arcy-sur-Cure (Yonne) par la photographe française Juliette Agnel. — © NICOLAS TUCAT / AFP

Mais les Rencontres, un des principaux festivals de photographie au monde, emmènent le visiteur sous terre, dans la fraîcheur - 20 degrés environ - des cryptoportiques. Ces entrepôts souterrains où les marchands gardaient leurs stocks durant l'époque romaine servent de cadre à la série d'images prises dans la grotte préhistorique d'Arcy-sur-Cure (Yonne) par la photographe française Juliette Agnel. — © NICOLAS TUCAT / AFP

Immergée dans l'obscurité, elle a éclairé certaines parties de la cavité et ses photos, mystérieuses, convoquent des créatures imaginaires mais rappellent surtout les clairs-obscurs des peintures de Rembrandt (1606-1669) ou Goya (1746-1828). — © NICOLAS TUCAT / AFP

Immergée dans l'obscurité, elle a éclairé certaines parties de la cavité et ses photos, mystérieuses, convoquent des créatures imaginaires mais rappellent surtout les clairs-obscurs des peintures de Rembrandt (1606-1669) ou Goya (1746-1828). — © NICOLAS TUCAT / AFP

«Juliette Agnel explore des paysages extrêmes dont la beauté troublante suscite l’émerveillement et le sentiment de sublime», souligne la commissaire Marta Ponsa. De temps en temps, l’eau goutte dans les cryptoportiques, en résonance avec l’univers humide de la grotte. — © NICOLAS TUCAT / AFP

«Juliette Agnel explore des paysages extrêmes dont la beauté troublante suscite l’émerveillement et le sentiment de sublime», souligne la commissaire Marta Ponsa. De temps en temps, l’eau goutte dans les cryptoportiques, en résonance avec l’univers humide de la grotte. — © NICOLAS TUCAT / AFP

Remonté à la chaleur de la surface, le visiteur peut entrer dans le cloître Saint-Trophime pour retrouver un autre territoire marqué par l’eau, la Camargue. Ici, pas de clichés de chevaux, ni de taureaux, mais le regard neuf et frais de la Française Eva Nielsen, qui a sillonné cette terre entre fleuve et mer pour «Insolare». Elle superpose photographie, sérigraphie et peinture dans un travail mené avec Marianne Derrien. Dans des compositions oniriques, l’artiste capte roseaux et marais, l’action du sel sur la terre, mais aussi les maisons d’ouvriers ou les grilles des grands domaines agricoles dans cette Camargue «à la fois sauvage et manipulée par l’homme».  — © NICOLAS TUCAT / AFP

Remonté à la chaleur de la surface, le visiteur peut entrer dans le cloître Saint-Trophime pour retrouver un autre territoire marqué par l’eau, la Camargue. Ici, pas de clichés de chevaux, ni de taureaux, mais le regard neuf et frais de la Française Eva Nielsen, qui a sillonné cette terre entre fleuve et mer pour «Insolare». Elle superpose photographie, sérigraphie et peinture dans un travail mené avec Marianne Derrien. Dans des compositions oniriques, l’artiste capte roseaux et marais, l’action du sel sur la terre, mais aussi les maisons d’ouvriers ou les grilles des grands domaines agricoles dans cette Camargue «à la fois sauvage et manipulée par l’homme». — © NICOLAS TUCAT / AFP

Comme souvent dans ces Rencontres fondées il y a plus de 50 ans, certaines des 45 expositions ouvertes jusqu'au 24 septembre, permettent aussi un voyage dans la création contemporaine d'autres pays. Et cette année, ce festival du Sud regarde vers le Nord, pour un coup de frais scandinave. — © NICOLAS TUCAT / AFP

Comme souvent dans ces Rencontres fondées il y a plus de 50 ans, certaines des 45 expositions ouvertes jusqu'au 24 septembre, permettent aussi un voyage dans la création contemporaine d'autres pays. Et cette année, ce festival du Sud regarde vers le Nord, pour un coup de frais scandinave. — © NICOLAS TUCAT / AFP

Dans des pays où l'Etat a toujours misé sur des services publics forts, favorisant la cause féministe, les 18 photographes femmes de l'exposition Sosterskap (Sororité) offrent une œuvre à la portée politique.  — © NICOLAS TUCAT / AFP

Dans des pays où l'Etat a toujours misé sur des services publics forts, favorisant la cause féministe, les 18 photographes femmes de l'exposition Sosterskap (Sororité) offrent une œuvre à la portée politique. — © NICOLAS TUCAT / AFP

On y voit des pères en congé parental prenant soin de leur enfant, là où les images montrent généralement des mères (Verena Winkelmann, Norvège); des femmes arrêtées, menottes aux mains, mais regardant au loin vers l'avenir (Annika Elisabeth von Hausswolff); ou encore des femmes issues de l'immigration, comme les proches de la jeune Suédoise Ikram Abdulkadir, née à Nairobi, qu'elle photographie avec douceur et humour. — © NICOLAS TUCAT / AFP

On y voit des pères en congé parental prenant soin de leur enfant, là où les images montrent généralement des mères (Verena Winkelmann, Norvège); des femmes arrêtées, menottes aux mains, mais regardant au loin vers l'avenir (Annika Elisabeth von Hausswolff); ou encore des femmes issues de l'immigration, comme les proches de la jeune Suédoise Ikram Abdulkadir, née à Nairobi, qu'elle photographie avec douceur et humour. — © NICOLAS TUCAT / AFP

Une forme de sororité qu’on retrouve chez la jeune finlandaise Emma Sarpaniemi, qui signe l’affiche des Rencontres avec son autoportrait en tee-shirt jaune, bas roses et cheveux roux. Ses portraits joyeux de femmes, en groupe, complices, «incarnent un sentiment de solidarité», soulignent les commissaires. — © NICOLAS TUCAT / AFP

Une forme de sororité qu’on retrouve chez la jeune finlandaise Emma Sarpaniemi, qui signe l’affiche des Rencontres avec son autoportrait en tee-shirt jaune, bas roses et cheveux roux. Ses portraits joyeux de femmes, en groupe, complices, «incarnent un sentiment de solidarité», soulignent les commissaires. — © NICOLAS TUCAT / AFP

Des couleurs, de la poésie et de la douceur traversent aussi les photographies de Saul Leiter (1923-2013), «photographe-flâneur» américain connu pour ses instants de vie new-yorkaise, outre son travail dans la mode. Mais les Rencontres présentent aussi ses peintures -gouache et aquarelle colorées sur papier japonais – pour beaucoup inédites. — © NICOLAS TUCAT / AFP

Des couleurs, de la poésie et de la douceur traversent aussi les photographies de Saul Leiter (1923-2013), «photographe-flâneur» américain connu pour ses instants de vie new-yorkaise, outre son travail dans la mode. Mais les Rencontres présentent aussi ses peintures -gouache et aquarelle colorées sur papier japonais – pour beaucoup inédites. — © NICOLAS TUCAT / AFP

Malgré la gravité du monde, souligne Saul Leiter, «je crois qu’il y a une chose importante comme la quête de la beauté, et vous n’avez pas à vous excuser de la chercher». — © NICOLAS TUCAT / AFP

Malgré la gravité du monde, souligne Saul Leiter, «je crois qu’il y a une chose importante comme la quête de la beauté, et vous n’avez pas à vous excuser de la chercher». — © NICOLAS TUCAT / AFP