A Genève, un «Bal masqué» sans fard
Lyrique
AbonnéL’ultime opéra programmé par Tobias Richter clôt la saison sans ravir

C’est sans étoiles au cœur qu’on quitte le Bal masqué de Verdi. Non que la qualité de la dernière production lyrique de Tobias Richter manque d’atouts. Mais comme très souvent, la proposition sonne honorablement sans résonner loin. Que manque-t-il donc à ce dernier spectacle de la saison pour toucher le firmament? Une vision éclairante, une mise en scène qui donne du sens à l’ouvrage et des interprètes d’exception.