Moment Momie (4/4)
AbonnéLe héros de «La Momie» (1932) est le fondateur d’une lignée de cadavres embaumés vindicatifs qui hantent le cinéma fantastique avec plus ou moins de bonheur. Hiératique et sépulcral dans le rôle du mort-vivant égyptien, Boris Karloff squatte à jamais les cauchemars des spectateurs

Cet été, «Le Temps» portraiture quatre célèbres cadavres antiques bien conservés pour des raisons assez différentes les unes des autres.
Episodes précédents:
«Salut à toi, mon père Osiris! Grâce à toi, je posséderai mon corps pour toujours, je ne me corromprai pas, je ne serai pas la proie des vers…» Ce verset du Livre des morts des Anciens Egyptiens pose le principe de la mort comme passage vers une existence éternelle à travers des rituels conservant aux défunts l’apparence de la vie. Inventée selon la légende par Anubis, la momification consiste à éviscérer les cadavres, puis les déshydrater avant de les envelopper dans des bandelettes. Parées pour affronter l’éternité, les momies sont murées dans leurs «demeures de millions d’années».