Spectacle
AbonnéEn 2014, le jeune chorégraphe belge offrait une version aussi personnelle qu’hallucinante du grand ballet classique. Les danseurs du Grand Théâtre replongent dans le pays de l’enfance dès samedi à Genève. Paroles d’un artiste qui se définit comme un kamikaze de la danse

Sous sa nonchalance romantique, la vivacité d’un puma au regard bleu. Le danseur et chorégraphe belge Jeroen Verbruggen, 36 ans, a cette élégance féline. Une douceur dans la pupille. Un appétit fauve qui le fait enchaîner les pièces, à Saint-Pétersbourg, Monte-Carlo, Helsinki, à Bâle aussi ces jours. Il y répète La Fille mal gardée – première ce week-end au Théâtre de Bâle. Parallèlement, cet ancien soliste du Ballet de Monte-Carlo veille sur la reprise au Grand Théâtre dès samedi d’un Casse-Noisette étourdissant de fantaisie sombre.