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La fabrique des souvenirs du photographe Benjamin Freedman

La mémoire est-elle si éloignée de l’imaginaire? Fraîchement diplômé de l’ECAL, le Canadien se penche sur ses souvenirs d’enfance avec son projet «Positive Illusions». Il en questionne l’artificialité

Image de Benjamin Freeedman. — © Benjamin Freeedman
Image de Benjamin Freeedman. — © Benjamin Freeedman

On se sent d’abord dans un été à l’américaine. Des lumières chaudes d’après-midi, des néons dans la nuit, des fruits qui désaltèrent après une session de bricolage. Ça semble familier, ça résonne avec des souvenirs. On pourrait facilement se projeter dans ces photographies.

Puis ça nous prend. Un léger doute. C’est subtil, mais on sent que quelque chose coince. Ce sont des détails: ici une ondulation de papier, là un arc-en-ciel qui passe à la fois devant et derrière une ligne à haute tension. Ailleurs, un insecte qui semble presque avoir été déposé. A bien y regarder, une absence de figures humaines…

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